Le premier qui mit par écrit l’histoire du Déserteur est Jean-Pierre Michelet (1873-1948). Un an après sa mort, en 1949, on publia « Le Livre du Souvenir » dans lequel sept pages sont consacrées à Charles-Frédéric Brun. C’est sur la base de ce texte notamment que Jean Giono écrivit le roman « Le Déserteur ». « Il composait des chansons ou plutôt des cantiques, dont les vers et les strophes assez corrects se chantèrent longtemps parmi nous durant les soirées d’hiver. Malheureusement, je ne crois pas qu’il reste encore de ces papiers, dont j’ai vu moimême des spécimens et qu’on appelait également : « Les chansons du Déserteur ».

UN PEU DE GÉNÉALOGIE (renseignements de Paul Bourban) 

Marie-Jeanne Bournissen (1813-1880) est née à Hérémence et est décédée à Veysonnaz après être tombée d’un cerisier. Elle s’était mariée en 1835 à Jean-Léger Fragnière avec qui elle aura quatre enfants. Marie-Jeanne Bournissen se remaria après la mort de son mari, en 1853, avec Maurice-Joseph Fragnière. Deux enfants naîtront de cette nouvelle union. Giono a fait de Marie- Jeanne la femme du président Fragnière de Nendaz, il a mélangé les familles de Veysonnaz et de Nendaz. Erreur historique ou invention littéraire ?

 Il lui arrive parfois de quitter le domaine religieux et de peindre le portrait d’un commanditaire.

PATOIS
Djyan Péire Peroë îre bon po contâ é cönte.

Jean-Pierre de Pierre était un bon conteur.

 Quelles couleurs pouvait-il fabriquer lui-même ?