« On a pu se demander jusqu’à maintenant si Le Déserteur avait un sac quelconque : havresac ou baluchon, n’importe quoi, mais un bagage quel qu’il soit…
… Il avait donc de quoi peindre : pinceaux et couleurs. »
JEAN GIONO
Le Déserteur © Gallimard
Il fugue de village en village, de hameau en hameau. Hérémence est le lieu où il a laissé le plus d’images, il peint dans tous les villages Riod, Mâche, Euseigne, Vex, Salins, Les Agettes, Beauperrier, Baar, Brignon, Basse-Nendaz, Fey, Saclentse, Sornard, Haute-Nendaz où il revient souvent.
SAINT JOSEPH. SAINT JACQUES,
Patron des Indes. SAINT JEAN, Evangeliste.
C.F.B. à Beuson, le 13 mai 1867
32,3 x 48,1 cm. © Robert Hofer, Sion
SAINT JEAN DES FLEURS.
SAINTE GENEVIEVE comtesse de Brabant.
Jean-Pierre Jean- Barthélemy Dayer
à Saclenza, le 7 janvier 1851. C.F.B.
39 x 49,5 cm. © Robert Hofer, Sion
A noter dans l’écusson de saint Joseph les outils de charpentier comme on les retrouve chez les francs-maçons.
PATRIMOINE
Le grenier est un bâtiment typique des alpes, il permettait de stocker les grains et la farine dans des conditions optimales, ainsi que la viande séchée, ou même des vêtements, des parchemins et des actes, à l’abri de l’humidité et des rongeurs. Cette construction est posée sur un cadre (àche en patois) formé par les poutres de base. Les grosses pierres plates (paë en patois) sur piliers empêchent les rongeurs de s’y introduire. Le pont ou plancher surélevé permettait de faire sécher des fèves ou d’autres produits agricoles. Chaque part de grenier appartenait à des propriétaires bien distincts.
PATOIS
Prînj’o balûchon é föt’o can. Je prends le baluchon et je m’en vais.
« Les fleurs, c’est périssable ! » dit la chanson de Jacques Brel. Aussi pourquoi cueille-t-on des fleurs ? Pourquoi les offre-t-on ? Quelles sont leurs qualités ?
Quelle est la marche la plus longue que tu as faite ? Où était-ce ?