« Il arrive un moment où celui qui se cache a besoin de se montrer, celui qui fuit veut faire face, celui qui se tait brusquement parle, celui qui craint affronte, ce moment était arrivé pour le Déserteur. »
JEAN GIONO
Le Déserteur © Gallimard
Curieux destin que celui de ce personnage à l’existence mystérieuse et aux œuvres enchanteresses ! En guise de signature, elles portent, pour la plupart, trois initiales calligraphiées en majuscules : CFB. Quelques rares images nous en apprennent plus : il y est écrit « Charles-Frédéric Brun », mais, à ce jour, ces nom et prénoms n’ont été retrouvés dans aucun registre officiel. Rien sur le lieu et la date de sa naissance, ni sur sa formation, ni sur les circonstances ou les raisons de son arrivée au Trétien (en Valais) à l’automne 1843. Ces zones d’ombres lui vaudront l’appellation qui fait aujourd’hui sa notoriété : Le Déserteur !
Dans le cartouche, en bas à droite, les trois lettres pour signature :
C.F.B., pour Charles-Frédéric Brun.
PATOIS
Chaö pâ méi âvoue me tapî.
Je ne savais plus où me mettre, comme Le Déserteur qui se cachait des gendarmes.
Où serait apparu Le Déserteur à Nendaz ?
S. JOSEPH. SAINT JEAN. C.F.B.
34 x 23 cm. © Robert Hofer, Sion
Comment signes-tu tes dessins ? Avec ton prénom, tes initiales, ton nom en entier ? Bien lisible ou un gribouillis stylé ?